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03 февраля ’2012
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Надеюсь, данные стихи не будут обделены вниманием владеющих языком.
"Le fuyard"
Sur la terre qui s’enfuit, sur le sol de la lune,
Je courais comme souris et j’tâchais d’être une
De ses petites larmes ce qu’on porte dans l’âme,
Ou parfois sur la joue d’une des vieilles madames;
Je courais dans la nuit, oubliant la tristesse,
M’éloignant de la vie, m’emportant la faiblesse;
Traversais-je le ciel ou nageais-je dans le monde,
Ce qui toujours me chasse, c’est l’ennui et la honte;
Je courais tout le temps, sans la force et l’envie;
Je courais le matin, la journée et la nuit;
Admirant l’univers j’perdais le contrôle,
Que je sois malheureux, qui m’a offert ce rôle!
***
"Poète"
Je cache mes pensées dans les coins de l’esprit;
J’retire ma plume pour les vers mal compris;
Il fait nuit dans la rue: aucun bruit, aucun doute,
Et je commence à écrire, à décrire ma lutte;
J’feuillette les pages, j’déchire les variantes;
Comme poète j’écris, je les critique comme savante;
Et la lune déjà disparait dans le ciel:
O, mon pauvre talant, c’est pas le feu éternel!
***
***
Merci pour que tu me comprennes,
Merci pour l’éclat de tes yeux;
Merci pour la route ancienne
Couverte de termes précieux;
Merci pour le chaud de tes larmes,
Qui coulent comme les perles d’enfance;
Pour "toi" et pour "moi" impeccables,
Merci pour la joie d’existence.
***
***
Je me regarde dans ta glace,
Je me regarde avec espoir;
Mon conte tombé dans ton espace,
Ma vie cachée sous ton pouvoir;
Ma force laissée parmi les choses,
Tes petits mots pardonnent les miens;
L’éternité déchire nos poses,
Mais notre amour elle retient.
***
***
Je crois au printemps, qui nous apporte le ciel;
Je crois aux moments de la vie éternelle;
Je vois dans la fenêtre la route qui m’emmène
De la peur, du doute, d'toutes les fautes humaines;
J’pense à des roses, comme aux fleurs de mariage;
On va me cacher dans n’importe quelle cage;
S’sentir inutile, la joie ou l’malheur?
Je repeins le ciel du printemps en couleurs;
Le vert dans la fenêtre, l’or de victoire;
C’est ce que l’on cache sous les regards,
C’est ce que l’on voit au palais de justice,
C’est ce qu’on oublie comme les autres caprices.
***
"Elégie"
La mer devant nous,
Elle nous touche toujours;
Par ses yeux, par son corps,
Par les vagues du jour;
Le paysage s’éloigne
Droit vers l’même horizon;
J’décris la jeunesse
Dans les autres saisons;
Et je crois au silence
Des habits de cette mer;
Où se cachent les côtes,
Où se cache la terre.
***
***
Une autre partie du discours,
Une autre partie de la vie;
La nuit qui me couvre le jour,
Le vent qui m’apporte de l’ennui;
Un autre roman du même livre
Je lis à cause de l’insomnie;
Nous sommes en dehors d’équilibre,
Mais tout de même d’meilleurs amis.
***
***
Moments, emportés par vitesse,
Lumière – à l’obscurité;
Il faut quand même que je connaisse
Conduite de cette vague d’été;
C’est comme au moment de l’ivresse
Un vent qui apporte la paix;
Je crois à la force d’une promesse
Si souvent si brusquement coupée;
Voie d’infini minuscule,
Ici très bien vue ou rêvée;
Eternité sur la pendule
Toujours au-dessus du chevet.
***
"C’est à cause… "
C’est à cause du vent qui dirige la nature,
Que mon souffle saisit, que mon âme retient;
Les moments du désir, la beauté des parures,
Ça aurait pu peut-être me faire du bien;
C’est à cause de la pluie qui arrose les trottoirs,
Sous cet arc de vie vivent nos yeux du printemps;
Même faute de l’étoile qui brille tous les soirs
Dans la fenêtre jalouse de cet ancien temps;
C’est à cause de moi que tu sais tes faiblesses,
Que tu nies, que tu crains, que tu caches en toi;
Dans la rue lentement on efface nos jeunesses
Comme les feuilles qui tombent par terre parfois.
***
***
C’est l’été étouffant
Qui me pousse à souffrir;
Sur ma peau – larmes du temps
Qui ne viennent que grandir;
Sur ma bouche – les couleurs,
Dans mes lettres - les signes;
Dans mes yeux – la humeur,
Bien cachée sous la ligne;
C’est l’époque attendue;
Tout respire la chaleur;
Des buissons déjà nus,
Des pensées et des fleurs.
***
Свидетельство о публикации №10228 от 3 февраля 2012 года
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